Fan, si toi aussi tu aimes ces journées qui te donnent l’impression d’avoir vécu 2 000 vies, cette histoire va te plaire !
19 juillet – Saarburg (Allemagne). Il est 10h, j’ouvre difficilement les yeux dans ma chambre d’hôtel. Il y a 6h je me couchais après avoir fêté dignement le mariage de 2 très bons amis à moi (je précise, il s’agit d’un seul mariage, les 2 amis se sont mariés ensembles). Tout ce que je peux dire c’est que le vin rouge était aussi bon que le blanc… Réveil plutôt difficile donc…
10h30, petit déjeuner allemand : une tasse de café accompagnée d’un sandwich jambon blanc-gruyère (parfait pour la charcuto-végétarienne que je suis), suivi d’une tartine beurre-confiture de fraise. Petit debriefing rapide avec les mariés. Puis je remonte « packer mon Koffer » (faire ma valise).
13h, il est temps d’aller à la gare pour y prendre le train régional qui nous amène à Saarbrücke. Arrivé à la gare principale de Saarbrücke, nous vérifions sur les écrans la voie à partir de laquelle notre TGV partira pour Paris, puis ayant 35 minutes à tuer, décidons de nous approvisionner en brötchen et autres cochonneries à la Marzipan.
14h55, notre train part dans 10 minutes, nous rejoignons la voie, pensant que les messages diffusés, en allemand, dans la gare, contenant les mots « Zug » et « Paris Est » indiquent simplement qu’il partira voie 12 et sera à l’heure.
15h02, un train régional vient accoster sur la voie qui nous était destinée… L’absence de gens sur le quai nous fait dire que quelque chose ne va pas.
15h03, nous apprenons que notre train a été annulé, et qu’un car nous attend en face de la Poste, à droite en sortant de la gare. Fan, sache que si « Zug fällt aus » est inscrit en dessous de l’heure à laquelle ton train doit partir, cela signifie que ton train est annulé…
15h15, nous prenons place dans un car qui nous emmène à Metz.
19 juillet, 15h25, nous roulons quelque part entre l’Allemagne et la France.
16h35, nous arrivons à Metz et y découvrons une gare magnifique (classée monument historique d’ailleurs). Un TGV nous y attend. Nous serons à Paris vers 18h30. Pendant le trajet nous discutons avec mon amie que je n’ai pas beaucoup vue cette année. J’aime bien les discussions de train, tu as du temps devant toi, tu es assis plutôt confortablement, tu parles de plein de choses, tu te racontes plus librement.
18h30, nous arrivons donc à Paris, soit 1h30 plus tard que ce qui était prévu. Je n’ai plus le temps de passer chez moi déposer mon sac puis filer voir Le Prince Miiaou. Mes co-voyageurs me proposent donc de le laisser chez eux, ce que j’accepte volontiers.
19h15, je débarque à Ménilmontant, vérifie que L’International est bien là où je le pensais (merci Gogole Strict Viiou), puis fais un petit tour dans le quartier, contente d’être de retour à la maison. Je découvre une boulangerie pâtisserie laissant entre-apercevoir l’intérieur et ses montagnes de pâtisseries orientales. Je reviendrai y faire un tour, pas besoin de négocier !
19h30, je me trouve un petit endroit tranquille pour diner.
20h00, je repasse devant L’International, le concert n’a pas encore commencé, j’ai le temps de militer (comprendre « fumer »), question de profiter de la non-pluie (je ne peux pas décemment dire « du soleil »)
21h00, je décide d’entrer à l’intérieur et de profiter des dernières minutes d’happy hours pour prendre un demi (c’était meilleur en Allemagne, mais bon, ils n’ont pas Le Prince Miiaou, eux). Je me poste pour siroter mon breuvage et reconnais Maud-Élisa attablée avec quelqu’un. Puis elle saute au cou d’une fille arrivée non loin de moi en lui disant « Je t’avais perdue !!! ».
A ce moment, je réalise qu’il y a à peine 10h, je petit-déjeunais en Allemagne. Entre temps, j’ai pris un train, mangé des spécialités allemandes, pris de manière imprévue un autocar, vu un tout petit bout de Metz, pris un autre train, raconté des bouts de ma vie à une amie, puis ai atterrit à Ménilmontant pour un concert. Et je me demande pourquoi je suis un brin dans le gaz…
21h30, le concert commence au sous-sol. En guise de mise en bouche, Freckles : un monsieur à la guitare, yukulélé, tout ce que vous voudrez et une madame au chant, tambourin, avec des plumes d’indiens (Fan, note l’effort sur les rimes). Je les aime bien.
22h, C’est au tour du groupe « Le Prince Miiaou ». La dernière fois que je les avais vus, il n’y avait que Maud-Élisa accompagnée de sa guitare et de sa pédale de boucle (je devrais donc dire « la dernière fois que je L’avais vuE », mais passons). J’avais trouvé cette découverte fort sympathique. Je m’étais donc renseignée, j’avais farfouillé à droite à gauche, écouté les 5 titres disponible sur Deezer…
C’était donc avec joie que je voyais ce soir le groupe dans son intégralité. Et je n’ai pas été déçue ! On retrouve nettement l’ambiance de l’EP, l’utilisation de pédales de boucle donne des fins de morceau impressionnantes de volume et d’amplitude. La petite Maud-Élisa est plus que rigolote quand elle prend la parole. Par exemple, pendant qu’elle enfile le déguisement pour jouer son, je cite, « tube » (c’est-à-dire « Football Team »), elle invite le public à choisir une chanson de Claude François et à la chanter à haute voix (quelques énergumènes s’exécuteront).
23h, fin du concert, malgré le super moment que j’ai passé, je quitte les lieux sans demander mon reste et marche à la manière d’un zombi rejoindre la douce chaleur de ma couette ! Dommage, il y avait possibilité d’acheter le premier album de la dame, mais il est disponible en paypal sur son Myspace !
La suite à la prochaine gommette…
———
Infos en vrac
Freckles : Myspace
Le Prince Miiaou : Myspace | Deezer
De vraies jolies photos du concert : Freckles | LPM
Équipé d’un smartphone ou d’une tablette ? N’hésite pas à l’utiliser pour scanner le QR-Code afin d’obtenir un lien direct vers cet article !