29 juin 2009 – The Dead Weather @ La Cigale

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- C’est un scandale
- Je sais Fan…
- Cela fait presque un mois !
- 3 semaines si on compte bien… Et puis c’est écrit depuis longtemps, mais j’ai eu quelques contre-temps…
- Tu oses me répondre ???
- Pardon Fan… Je vais me dépêcher de faire les Solidays et Le Prince Miiaou… Je vais me sérieuriser, c’est promis…
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Fan, je vais commencer par te planter rapidement le décor : on est lundi soir, il fait 30°C aux abords de la Cigale et quasiment le double à l’intérieur. La soirée s’annonce humide…

Je passerai sur la première partie, dont le nom m’échappe pour être honnête. Je ne saurais affirmer qui de mes boules Quies ou de l’introduction interminable aura tout plombé, cette dernière étant un mélange de bruits étranges, manifestement piqués de la BO de Startrek, sur lequel était récité un texte en latin (ou quelque chose d’approchant). J’imagine d’ailleurs le groupe se dire quelques minutes avant de monter sur scène « putain, les gars, on a que 3 morceaux, il va falloir a-ssu-rer sur l’ouverture du concert ». Bref, passons.

De toute manière, j’étais là pour autre chose… Toute la journée cette boule dans mon ventre m’avait rappelée à cette joyeuse réalité. Trois mois que j’attendais avec impatience de voir sur la même scène, le même jour et à la même heure Jack White, Alison Mosshart, Dean Fertita et Jack Lawrence : les Dead Weather. Leur enfant prodige.

Qui pouvait imaginer mieux ? Pas moi en tous cas… Et c’est un public déjà quasiment acquis à leur cause qui était là ce soir (moi compris), trépignant.

Puis Les quatre fantasmagoriques entrent sur scène. En un centième de seconde, je me revois hésiter longuement ce matin-là entre de mignonnettes sandalettes et de gaillards godillots, soulagée d’avoir finalement choisi les seconds : tous les gens se sont affolés sur le champs, emportés dans une spirale humaine comme je n’en avais pas vécu depuis longtemps ! Et c’est là que tu réalises que, certes, une jupe avec des Doc Marteens c’est pas ce que l’on fait de plus saillant (quoique ce point soit encore discutable…), il n’en reste pas moins que cela offre les avantages d’une aération optimale par la dessous. Élément non négligeable lorsque l’ambiance est dense, étouffante, moite. Rock’n'roll quoi.

Tu t’en doutes, Fan, tu ne peux pas être objectif quand une telle bombe te tombe dessus. Je pensais être finalement au dessus de ça, pouvoir juger honnêtement ce que j’allais voir ce soir-là. Et puis je me rends compte que non. J’ai été aspirée du début à la fin, subjuguée par une Alison mouvante. Exit The Kills et cette timidité faussement maladive, elle attrape le pieds de son micro, le balance, saisie de spasmes, elle remue sa frêle silhouette au rythme de la musique, agite ses cheveux à s’en briser la nuque, s’approche sur le devant de la scène… Ça lui va bien.

Jack, qui semble s’être offert une nouvelle permanente pour l’occasion, manie aussi bien les baguettes qu’il manie les cordes. Il a l’air d’apprécier ce rôle. Le temps d’une chanson, il abandonnera ses fûts pour l’une des Gretsch qui traîne sur scène et entamera un duo épileptique avec Alison, chacun d’un coté du micro. Ces deux-là ont tout compris.

Tu ressors lessivée, piétinée, ébahie. Tu as du mal à croire que tout cela a bien eu lieu. Et pourtant…

La suite à la prochaine gommette…

 
 

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Infos en vrac

Fan, il fallait que je m’entraine à faire un diaporama, ce qui est chose fait (hein qu’il est beau !). Maintenant, tu peux trouver de vraies jolies photos du concert ici et

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