Mes con-llections #1

Il y a longtemps, dans une galaxie lointaine (en gros l’année dernière), j’avais initié un vaste projet.

Touchée au plus profond de mon être par la triste condition de ces gants que l’on perd dans la rue, abandonnés, désormais séparés de leur jumeau inversé, j’avais pris le parti de les photographier. Et puis chacun d’entre nous a au moins perdu une fois dans sa vie un gant, mais pas l’autre.

Il se trouve que sur le coup, je n’ai pas réussi à en parler ici. Entre temps, ça a été le printemps, puis l’été, je trouvais que ce n’était plus trop de saison. J’aurais bien tenté d’illustrer l’abandon de maillot de bain, mais c’est plus rare à dénicher !

Puis l’automne, et l’hiver. Et la chasse aux gants a repris. Malheureusement, mon appareil a rendu l’âme en septembre dernier, je ne l’ai pas remplacé pour la bonne et simple raison que je sais pas pourquoi je ne l’ai pas fait et encore moins pourquoi je ne le fais toujours pas. Frustrée, je croise quasi-quotidiennement ces petits êtres esseulés que je ne peux point immortaliser. Mon cœur saigne.

Heureusement, je suis bien entourée et des amis à moi, touchés par ma cause, ont décidé d’apporter leur pierre à l’édifice. Alors aujourd’hui, en exclue mondiale, j’inaugure le premier élément de cette con-llection grâce à la participation amicale de Cyril (rêve pas, tu seras pas payé gros).

gant

Alors Fan, si toi aussi tu croises un gant perdu et que tu as un appareil de type fournit avec un objectif, tu peux m’envoyer l’image et je la diffuserai avec plaisir. Il n’y a rien à y gagner, à part le prestige d’être publié ici. Et c’est déjà pas mal.

Thank you guys for being névrosé comme moi !

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23 janvier 2010 – Archive @ le Zenith

Je DÉTESTE le Zénith.

Le son était tellement mauvais qu’on prie pour que les musiciens ne le sachent jamais. J’en ai encore les oreilles qui piquent. Même jusque dans les chiottes ça grésillait…

Mis à part ça, ils ont tout cartonné de chez cartonné.

La vidéo qu’ils ont diffusé sur Controlling Crowds avec les bonshommes en blanc aux yeux noirs m’a fichue la trouille.

Néanmoins, Archive le resteront, dans les archives (ah bin dites donc, elle est bonne celle-là…)

Et je DÉTESTEle Zenith. Je ne sais même pas pourquoi j’ai signé pour Prodigy moi, tiens !

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17 janvier 2010 – Emilie Simon @ le Casino de Paris

Dans la série « C’est cool de connaître des gens qui connaissent des gens » (épisode 1a et 1b), je voudrais tout d’abord rendre hommage (un « Big Up » comme disent les jeunes) à la personne grâce à laquelle j’ai profité d’une invit’ pour le concert d’Emilie Simon ce dimanche. (pour des raisons d’anonymat, nous appellerons par la suite cette personne « Amie »).

Samedi, 19h35.
Je sors de la station Auber et prends à droite dans la rue des Mathurins. Une enfilade impressionnante de voitures attend dans cette petite rue que le feu passe au vert, je me faufile entre les gens de sortie qui fourmillent, décidément trop nombreux le samedi soir… Des agents de police tentent de fluidifier la circulation à coup de sifflets stridents et s’indignent des voitures qui ne respectent pas leurs indications plutôt vagues. Puis à gauche, je m’engage dans la rue Mogador, passe devant le théâtre du même nom où on attend en masse, scotché à son téléphone/appareil photo/casse-croûte, de pouvoir entrer afin d’assister au spectacle du soir – le « Musical » (je DÉTESTE cet anglicisme) sur un félin à crinière qui eut été roi. Je continue ma route et vois les rues se vider à mesure que j’avance. Je retrouve Amie devant le Casino de Paris.

Bon, il se trouve qu’il y a eu confusion, on n’est pas inscrites sur la liste du soir mais sur celle du lendemain. Pourtant, la veille, Amie avait reçu un mail lui indiquant « Tu as 2 places pour demain »… N’ayant pas l’intention d’accabler la fille à l’accueil qui a l’air complètement mortifiée, nous partons direction la soirée pizzas customisées et mignonnettes de rhum que nous avions prévu de rejoindre après le concert.

Dimanche, 19h40.
Je sors de la station Auber et prends à droite dans la rue des Mathurins, déserte.

Puis à gauche, je m’engage dans la rue Mogador, déserte.

Devant les Galeries Lafayette, un homme, chapeau enfoncé sur la tête, fait des claquettes. Puis de nouveau le calme d’un dimanche soir à Paris. Mi-angoissant, mi-reposant.

Je retrouve Amie devant le Casino de Paris. Cette fois-ci nous sommes bien sur la liste de Barclay et pouvons entrer ! Mon premier concert de l’année, et mon premier concert au Casino de Paris.

2010_01_17_emilie_simon

Je lis sur le ticket que la première partie n’est autre que Paco Volume (que j’avais déjà vu en octobre dernier). N’ayant pas été convaincue la première fois, je me dis que c’est l’occasion de leur donner une 2° chance.

Mais ça ne le fait toujours pas… Ils sont bons musiciens et maîtrisent leur truc, on ne peut pas leur reprocher, mais il n’y a aucune originalité, et Amie est d’accord avec moi : « On dirait du mauvais MGMT » me dira-t-elle à propos de leur mélodies jouées au synthé. Et elle a raison. Not to mention qu’il fait exactement les mêmes « blagues » que la dernière fois et moi j’aime la spontanéité.

Puis vient le tour d’Emilie Simon. Je n’ai eu l’occasion de la voir sur scène qu’une seule fois, lorsqu’elle avait assuré la première partie pour Placebo au Zenith. Autant dire que c’était il y a un millier d’années… (2006 pour être précise) Dans mon souvenir, je vois une toute jeune femme jouant sur une Telecaster du même bleu que sa robe bustier, accompagnée de musiciens cachés derrière des instruments bizarroïdes.

Quelle ne fut pas ma surprise/déception que de voir sur scène une batterie à gauche, un clavier au centre et un clavier à droite. Et rien d’autre. Amie m’explique que pour son dernier album, The Big Machine, elle a pris une orientation différente, plus électro. Seuls survivants de son ancien elle : une espèce d’oscilloscope (oui, oui, comme ceux que tu avais en 5° pour les TP de physiques) qui lui permet de créer des rythmes et son bras bionique qui m’a toujours fait marrer !

Je regrette amèrement de ne pas connaître mieux ses morceaux, j’ai l’impression de passer à côté en les découvrant sur le vif. Heureusement, elle joue ses « classiques ». Un Fleur de Saison revisité à la sauce électro, sans oublier son « To the Dancers in The Rain », dont tu avais inconsciemment oublié l’existence et qui te submerge en te renvoyant à la figure toute une période de ta vie.

La mise en scène est minutieusement orchestrée. Elle se déhanche en contre jour et bouge comme si elle était une petite poupée dans une boîte à musique. Les éclairages sont très sophistiqués et c’est extrêmement beau à voir. Et puis elle est jolie comme tout, ce qui n’enlève rien !

Un rappel, puis elle nous quitte. Nous sortons, discutons un petit moment avec Amie2 et son copain que nous avions retrouvé par hasard à l’intérieur. A côté  de nous, Jenifer Ayache (from Superbus) et, nettement plus classe, Sue (Pravda et plus récemment Tu seras terriblement gentille) font de même.

Nous décidons de marcher en direction d’Auber, en espérant trouver un endroit où manger. Quelques mètres devant nous, un homme traverse la rue et viens s’allonger sous un porche. Nous le dépassons et Amie me fait remarquer qu’il ne s’était pas mis là pour dormir, mais juste lécher la petite marche (d’ailleurs Fan, si tu as la moindre info à propos de cette pratique, parle !). Mais plus rien ne m’étonne. N’ayant pas trouvé un seul rade ouvert un dimanche soir dans le 8°, nous décidons de regagner nos pénates respectives.

La suite à la prochaine gommette…

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Infos en vrac
de vraies jolies photos du concert : Émilie Simon | Paco Volume

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Bilan comptable 2009

Fan, voici donc venu le moment de quitter 2009 et entrer joyeusement dans 2010. A une époque où t’es pas belle si t’es pas factuelle, je te propose un petit bilan chiffré. Parce que je le vaux bien…

2009, ça aura été pour moi :

  • 20 concerts en salle soit la coquette somme de 443,6 euros
  • 2 festivals soit 10 + 10 concerts en l’espace de 6 jours
  • une quinzaine de CD achetés (aurait pu mieux faire…)
  • 1 cafetière italienne trouvée chez un chinois
  • 1 diplôme
  • Une moyenne d’1 L de bière par semaine, soit 52 L ingurgités sur l’année. Ce à quoi s’ajoute à peu près la même quantité en mojito, vin rouge, vin blanc, kir châtaigne, bourbon confondus, autant en soupe, et le triple voire le quadruple en café, thé et Coca. Ce qui nous fait, à la louche, un total d’environ 2 200 pauses pipi.
  • des kilos de bons petits plats mitonnés à l’occasion des soirées comme on sait les faire par chez nous
  • 1 paire d’escarpins griffés Gaspard Yurkievich (clâsse)
  • 1 abcès dentaire (pas clâsse)
  • 2 araignées combattues (la première enfermée dans une boîte à chaussure puis relâchée par la fenêtre, la deuxième ébouillantée-pas-de-pitié)
  • 1 disque dur externe
  • 35 lovely afterworks du vendredi
  • 517,5 h passées dans les transports pour aller bosser soit, mis bout-à-bout, l’équivalent de 3 semaines (Ouch)
  • 1 nouveau lecteur MP3
  • 1 nouveau casque pour profiter pleinement dudit lecteur MP3
  • une soixantaine d’heures passées au téléphone à papoter avec Mamie
  • des mètres carrés de poils déracinés sans vergogne à coup de cire, que si j’existais pas mon épileuse de maillot ferait faillite
  • 0,25 histoire d’amour
  • 1 week-end en Allemagne
  • 2 week-ends en Bretagne
  • 10 jours en Espagne (j’ai fait exprès d’aller dans tous ces endroits pour que ça rime)
  • 0 augmentation mammaire
  • environ 80 paquets de cigarettes achetés soit à peu près 1400 cigarettes fumées
  • Beaucoup de rire et d’amour reçus et, du moins je l’espère, donnés (et mine de rien, n’est-ce pas ce qui compte le plus ?)

Sur ce, je t’abandonne à ton triste sort et m’en vais fêter 2010, car, finalement, c’est juste une excuse de plus pour faire ce qu’on sait faire le mieux, à savoir bouffer, picoler et raconter des conneries.

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17 septembre 2009 – Être rock en 2009 #4, part 2

Tout d’abord, gros Big-up à ma super-Mamie qui s’est mise à l’Internet, qui plus est avec une box Wi-Fi, et vient ainsi d’acquérir le statut de cyber-Mamie. Telle que tu me lis, Fan, je suis physiquement en pleine cambrousse à l’autre bout du bout du monde et pourtant, je suis virtuellement dans ton écran. Un émerveillement de tous les instants. L’occasion pour moi d’ajouter un complément à l’épisode « Être rock en 2009 #4″.

En septembre dernier, je te contais à quel point la Woodstock Party au Cabaret Sauvage avait été riche en évènements.

J’avais omis de te parler d’un petit bout de la soirée.

A notre arrivée, alors que nous avions fini d’accrocher les Rock N Roll Acrylics by Natasha, Arnaud Baumann, photographe, achevait d’installer sa chambre blanche (« studio nomade où s’isoler pour mieux s’exposer »). Une sorte de gros cube en tissu blanc faisant office de studio photo. Les artistes de la soirée s’y succèderont question de poser quelques minutes pour le photographe en compagnie d’un animal à plumes et de répondre à la question « Que feriez-vous pour avoir la paix ? ».

Si tu as bien suivi l’épisode précédent, tu sais que ce soir-là j’avais un petit bracelet rouge. J’ai donc été considérée comme « artiste de la soirée » (alors qu’en vrai, j’étais juste « squatteuse du siècle ») et, de fait, invitée à entrer dans la grosse boîte.

La série est désormais en ligne : www.lachambreblanche.com.

Si tu es d’humeur joueuse tu peux essayer de me retrouver ou de retrouver ma copine Natasha. Un indice : nous ne sommes ni Izia ni Mademoiselle K (sur la 2° page). Ouais je sais, t’es un peu déçu.

La suite à la prochaine gommette…

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