C’est toujours le même cirque. Inéluctable. Inextricable. Mais explicable.
Quelques heures avant, les premiers signes se font sentir. Estomac noué, gorge sèche. Impossible d’avaler quoique ce soit. Ca a faim là-dedans mais trois bouchées et c’est déjà la nausée. Une tomate, à la limite. C’est bien la tomate. Ca ne tient pas tellement au corps, mais c’est léger, frais, et plein de vitamine C. Pourtant, il nous faudrait quelque chose d’un peu plus consistant pour tenir le coup, car l’inconnu nous attend.
Ensuite arrivent les pensées, qui vont, qui viennent. On répète, en boucle, ce qu’on doit faire, ne pas faire, les erreurs à éviter. On sait pourtant que tout est réglé au millimètre. On sait comment ça se termine. Les codes sont établis, il y a rarement de surprise. On tente de nous rassurer. Mais voilà, malgré tout, l’inconnu nous attend.
Au début, on est persuadé qu’un beau jour tout cela ne sera devenu qu’une banale routine, qui ne remuera plus rien. Puis les années passent et il n’en est rien. On s’est retrouvé dans cette situation des dizaines, des vingtaines de fois, certainement plus, on ne les compte plus. Et pourtant, c’est toujours le même cirque. S’exposer aux regards, s’ouvrir, transmettre. Voilà la clé de voûte. Voilà la clé des doutes.
Les codes sont établis, mais ce ne sont jamais les mêmes personnes, jamais les mêmes histoires, jamais les mêmes lieux. Et quoiqu’il advienne, l’Inconnu m’attend.
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Hébé.
Pour une mise à jour, c’est une sacrée mise à jour.
Oh, merci à toi
C’est gentil de m’encourager (non parce qu’en vrai j’ai longuement hésité -genre 10 ou 15 minutes quoi- avant de le publier)