A peine 8 jours après les Pixies, me revoilà au Zénith pour assister au concert du groupe belge, et fier de l’être, j’ai nommé Ghinzu.
Alors je te préviens de suite, Fan, je ne connais que les 2° et 3° album du groupe, et j’ai encore du mal à les apprécier de manière inconditionnelle (surtout le deuxième). Que ce soit clair, j’aime beaucoup les écouter mais à mon goût, il y a des morceaux excellemment monstrueux qui rivalisent avec des morceaux, qui à côté, sont chiants… Mais cela dépend aussi de mon humeur du jour…
J’avais quand même voulu les voir en juin dernier, curieuse de savoir ce que ça donne sur scène. Et j’avais été plus qu’agréablement surprise. J’ai donc décidé de rempiler pour le Zénith. Et ma première impression a été confirmée. Les morceaux prennent une toute autre dimension sur scène.
En guise première partie, nous découvrons Sold Out, un duo électro, belge également. Alors, ils sont plutôt bons, les morceaux ont la pomme de terre, ça donne envie de danser. Mais je n’ai jamais compris quel était l’intérêt de voir de tels groupes sur scène : ils sont cachés derrière leurs platines et appuient sur des boutons qu’on sait même pas à quoi ils servent, si tant est qu’ils servent à quelque chose… Bon, je l’avoue je suis un peu peste sur le coup. Surtout qu’ils se mettent en scène de manière assez originale. Ils ont un écran blanc derrière eux sur lequel ils projettent des images et des bouts de parole. Ils sont éclairés par des faisceaux de lumière blanche et portent des lunettes de soleil, ainsi il est très dur de savoir à quoi ils ressemblent pour de vrai. Donc plutôt sympa comme mise en bouche.
Puis arrivent les Ghinzu, le public trépigne. Ils entament le set sur « Mother Allegra », un morceau de verre saisissant chanté avec une voix parfaitement maîtrisée. Et ça ne retombera pas pendant plus d’une heure et vingt. Leurs meilleures compositions y passent et, Fan, il est très dur de ne pas scander avec eux des « take it easy », « do you read me » ou encore « I wanna get lost with you ». En l’honneur des parents du chanteur (John Stargasm) qui sont dans la salle, ils jouent également, je cite, un morceau « de vieux », à savoir « Twist and Shout », qui ravira également les plus jeunes !
Côté visuel, on peut regretter de temps en temps que le chanteur soit quasi-continuellement coincé derrière son clavier. Bien que lorsqu’il décide de s’en détacher, ce n’est pas pour rien : il va se percher sur la batterie, sur le clavier, nous gratifie de déhanchés énergiques et se risque même à se jeter dans la fosse !
On notera que sur la fin, Greg (le 2° guitariste) semble dans un état, comment dire, second… (apparemment énervé que rien ne marche pour lui).Il déambule sur scène, essaie de chanter/brailler dans les micros, a un peu « la rage ». J’ai trouvé ça rigolo jusqu’à ce qu’il envoie un pieds de micro en direction du public, pieds de micro qui est passé à quelques centimètres de ma tête et de celle de mes voisines mais a finalement atterri dans la fosse photographe. Durant le rappel, il disparaît de scène alors que le groupe s’apprête à entamer un morceau. John se tourne à droite et à gauche et se gausse légèrement : « Je ne vois même plus Greg ! ». Très réactif, le public ne demande pas son reste et on entend ça et là les gens appeler « Greg !!! »
Et le concert se fini sur un « Blow » qui souffle tout. Le public leur aura réservé un accueil plus que chaleureux, ce qui fait plaisir à voir. Et à John également qui aura lâché plusieurs « on vous aime Paris ». Ne t’inquiète pas, Paris t’aime aussi.
La suite à la prochaine gommette…
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Infos en vrac
Sold Out : Myspace
Ghinzu : Myspace | Site Officiel
De jolies photos du concert
Chez Robert Gil : Sold Out | Ghinzu
Sur Le Hiboo qui est resté en fosse photographe vachement plus longtemps que ses petits camarades, le petit privilégié !
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