08 juin 2009 – La Musicale en tournée @ L’Olympia (1/2)

(Kap Bambino, The Jim Jones Revue, Ghinzu, Placebo)

Vu mon sens exacerbé du détail, je ne peux pas écrire court. Je vais une nouvelle fois sévir, voici donc la première partie de ma note. T’as vu, Fan, il y a des épisodes comme dans Dallas, et ça je crois que c’est vraiment la classe !

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Après avoir marché sous la pluie à la recherche d’un distributeur, puis d’un supermarché (d’ailleurs, à Opéra, même les ED sont classes), puis d’un bureau de tabac, me voilà à l’intérieur de L’Olympia.

Le premier groupe, Kap Bambino, a déjà commencé à jouer. Une constatation : ils sont deux, et ils jouent fort, très fort. C’est plutôt électro, mais électro qui envoie ! J’adore. La chanteuse, une blonde aux cheveux courts, vêtue d’un short en jean déchiré, est déchainée, elle saute partout, va et vient, chante en même temps, essaie de réveiller un peu la maigre audience. Dur, dur d’ouvrir le bal…

Après une vingtaine de minutes d’entracte, les quelques applaudissements du public annoncent l’entrée en scène de The Jim Jones Revue. La tête perdue au fin fond de mon sac, je ne voie pas ce que se passe devant. Mais les premières notes me font me redresser brusquement : “Elvis Presley ???”. Pas vraiment… Mais devant mes yeux ébahis, je découvre un groupe de 5 hommes, tout droit sortis des années 50, la gomina et les chemises à motifs marron pisseux comprises. S’ensuit un set d’une cinquantaine de minutes, qui donne furieusement envie de danser le twist tout en secouant la tête. Une vraie bonne surprise live.
Au cours de la prestation, je remarque le nouveau batteur de Placebo au fond de la scène, venu manifestement écouter The Jim Jones Revue. Il adresse un signe de la main accompagné d’un large sourire à une fille postée au premier rang. Puis disparait.

De nouveau 20 minutes d’entracte nécessaires à l’installation de Ghinzu. J’observe un peu. Puis je compte. Un peu de math : savais-tu, Fan, que 4 groupes qui jouent le même soir, cela représente à peu près 5 à 6 claviers, une dizaine de basses, le double en guitares, 3 batteries, beaucoup de techniciens, et certainement 4 fois le tour de la Terre en câbles, scotch et divers raccordement !

Ghinzu entre en scène. Ils jouent une grande partie du nouvel album (cela tombe bien, je connais moins le premier). Ils semblent en forme. Le chanteur fini debout sur son clavier, improvise une danse sur “Do You Read Me” et clôt le concert par un “Kill The Surfer” endiablé.

Entracte, on a l’habitude… J’en profite pour prendre en photo les pieds des gens (Fan, note la qualité de la photo). Je me rends compte que ce soir, le degré de popularité des groupes aurait pu être mesuré non seulement par leur ordre de passage, mais aussi par la quantité d’instruments qu’ils ont sur scène. Par exemple, Kap Bambino n’avait qu’une console composée d’un ordi et d’une platine. Pour The Jim Jones Revue, il y avait un instrument par musicien, ni plus ni moins. Le guitariste de Ghinzu a du utiliser alternativement 2 guitares.
 

Puis on passe à Placebo, et là, c’est carrément la fête du slip ! On était habitué à voir s’entasser les guitares et basses qu’ils avaient acquis au fil des années, sans compter la grosse batterie, et les claviers. Mais là, ils font fort : à droite, les techniciens sont en train d’installer une vraie tour de contrôle qui, une fois mise en place est cachée derrière de gros amplis. J’ai quand même le temps d’apercevoir 2 ordinateurs, 4 ou 5 guitares et/ou basses, des micros, un clavier. Une vraie machine infernale. Sans oublier le violon électronique que l’on branche sur la gauche de la scène.

Le noir se fait, le trio entre en scène.
Oui, alors chez Placebo, “trio” ça veut dire 6 personnes. C’est comme ça. Cela fait maintenant plusieurs années qu’ils jouent avec des musiciens additionnels. Une nouvelle fille a d’ailleurs rejoint l’équipe. Une blonde tout de blanc vêtue, au brushing impeccable et manifestement maquillée par un professionnel. Elle alterne clavier et violon.

Le concert commence et je me rends compte que je ne me sens pas vraiment à ma place. J’avais oublié que durant un concert de Placebo, tu passes plus de temps à surveiller qu’un pogoteur fou ne va pas te tomber dessus qu’à regarder ce qu’il y a sur scène.
Mais les gens qui pogotent, ca a l’air de plaire à Brian Molko qui sourit lorsque la fosse s’agite. Enfin, jusqu’à une certaine limite : à un moment, le chanteur se dirige vers l’un des régisseurs, lui montre un garçon dans la fosse et semble lui dire “tu voies ce type là, je veux qu’il dégage” (il fait le geste avec son pouce). Bon, il n’a pas tort, cette espèce de chose transpirante et collante aux cheveux longs roux est assez agaçante. Quelques instant plus tard, le régisseur fend la foule et passe devant moi, suivi de 2 imposants vigiles. Je n’aurais pas le fin mot de l’histoire (l’ont-ils roué de coups ? Le mystère subsistera).
Sinon, “impécable-comme-le-brushing-de-la-blonde-violoniste”, voilà qui résumerait assez bien l’intégralité de la prestation : les morceaux sont joués à la perfection, pas une note au dessus de l’autre, c’est carré.
Morale : il ne fait pas bon vieillir…

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Infos en vrac
Kap Bambino : MySpace
The Jim Jones Review : MySpace | Site Officiel
Photos de la prestation de Ghinzu et Placebo : site du Mouv’.

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3 réponses à 08 juin 2009 – La Musicale en tournée @ L’Olympia (1/2)

(Kap Bambino, The Jim Jones Revue, Ghinzu, Placebo)

  1. Ping : 08 juin 2009 - La Musicale en tournée @ L’Olympia (2/2)(Kap Bambino, The Jim Jones Revue, Ghinzu, Placebo) « Gommettes, thé et rock’n'roll

  2. Poutine Girl dit :

    c’était ptêtre « tu vois cette chose, je la veux dans ma loge pour une nuit de folie »

  3. La Gomme Ina dit :

    Bien sûr, pourquoi n’y ai-je pas pensé ?

    A l’instar de quelqu’un que je connais, Brian doit lui aussi être inlassablement attiré par les choses aux cheveux longs et roux…

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